Les premières traces de cette célébration remontent à la Grèce Antique. En effet, les premiers à avoir instauré une journée consacrée aux mamans sont les grecs et les romains qui organisaient chaque année au printemps une cérémonie en l'honneur de Rhéa et Cybèle, les divinités mères des Dieux. Rhéa est notamment connue pour être la mère de Zeus et de Poséidon, c'est une divinité apparentée à la maternité. 

Par la suite, au Moyen-Âge, il est possible que les premiers chrétiens aient vénéré la Vierge Marie en assimilant les cultes de ces déesses païennes. Dans cette ère très chrétienne, il était traditionnel de dédier le printemps et particulièrement le mois de mai à Marie, la mère de Jésus. 

Au 15ème siècle, les Anglais fêtent le Mothering Sunday, d'abord au début du carême puis le quatrième dimanche du carême. 

En 1907, les États-Unis développent la fête des Mères moderne telle qu'on la fête de nos jours, en instaurant le Mother's Day, en souvenir de la mère de l'institutrice Anna Jarvis. Le 12 mai 1907, deux ans après le décès de sa mère et pour lui rendre hommage, elle lança une campagne pour créer une Fête des mères qui serait une fête officielle. Son action porta ses fruits en 1914 lorsque le texte sera approuvé par le gouvernement américain. Chaque année depuis, le second dimanche du mois de mai est un jour férié aux États-Unis.

En Europe, l'origine de la fête de mères comme on l'a connaît aujourd'hui peut être associée à la Seconde Guerre Mondiale. En effet, quand les troupes américaines arrivent en France en avril 1917, la tradition du Mother's Day s'installe dans la culture française. De plus, une "journée de la mère" est installée dans certaines villes à la suite de la guerre afin de rendre hommage aux femmes ayant perdu des enfants pendant les combats. Par la suite, quand vient le temps de repeupler la France, on instaure une "journée des mères de familles nombreuses" afin d'encourager les femmes à avoir davantage d'enfants.